Dérive autoritaire de Kaïs Saied
Depuis son accaparement du pouvoir en juillet 2021, le président tunisien Kaïs Saied s'est engagé dans une politique de régression des libertés fondamentales. Sa gouvernance est marquée par la répression des voix critiques, les arrestations arbitraires, et une ingérence croissante dans le système judiciaire.
Violence contre les migrants subsahariens
Sous le règne de Saied, la violence contre les migrants subsahariens a augmenté. Des expulsions forcées ont lieu et des centaines de personnes sont abandonnées en plein désert à la frontière libyenne, sans eau, nourriture ou abri.
Arrestations politiques
L'opposition politique est également ciblée, avec de nombreuses arrestations et enquêtes lancées contre les opposants. Un exemple notable est Rached Ghannouchi, leader du parti Ennahda, condamné à un an de prison pour "apologie du terrorisme".
Attaque contre la liberté d'expression
Le décret-loi 54, prétendument destiné à lutter contre la cybercriminalité, a été utilisé pour réprimer la liberté d'expression en ligne, menaçant les journalistes, avocats et militants politiques critiquant le pouvoir.
Intervention dans le pouvoir judiciaire
En février 2022, Saied a dissous le Conseil supérieur de la magistrature, un organe de supervision judiciaire indépendant, permettant une ingérence du pouvoir exécutif dans le système judiciaire.
Menaces contre la société civile: En 2022, Saied a accusé des groupes de la société civile de servir des intérêts étrangers et a révélé un projet de loi visant à restreindre la création d'associations, ce qui menacerait le droit à la liberté d'association.
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